De la prière selon le curé d'Ars
Catéchisme sur la prière (in Monnin, Esprit du Curé d'Ars ; cf bréviaire)
« Jusqu'ici vous n'avez rien demandé en invoquant mon nom. Demandez et vous recevrez ; ainsi vous serez comblés de joie. »
Voyez, mes enfants : le trésor d'un chrétien n'est pas sur la
terre, il est dans le ciel (Mt 6,20). Eh bien ! notre pensée doit aller
où est notre trésor. L'homme a une belle fonction, celle de prier et
d'aimer. Vous priez, vous aimez : voilà le bonheur de l'homme sur la
terre.
La prière n'est autre chose qu'une union avec Dieu. Quand on a le
cœur pur et uni à Dieu, on sent en soi un baume, une douceur qui
enivre, une lumière qui éblouit. Dans cette union intime, Dieu et l'âme
sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble ; on ne peut plus les
séparer. C'est une chose bien belle que cette union de Dieu avec sa
petite créature. C'est un bonheur qu'on ne peut pas comprendre. Nous
avions mérité de ne pas prier ; mais Dieu, dans sa bonté, nous a permis
de lui parler. Notre prière est un encens qu'il reçoit avec un extrême
plaisir.
Mes enfants, vous avez un petit cœur, mais la prière l'élargit et
le rend capable d'aimer Dieu. La prière est un avant-goût du ciel, un
écoulement du paradis. Elle ne nous laisse jamais sans douceur. C'est
un miel qui descend dans l'âme et adoucit tout. Les peines se fondent
devant une prière bien faite, comme la neige devant le soleil.
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